Chose promise, chose due, voilà mes notes de voyage de Bolivie. Et j’ai commencé à trier les photos, mais pas encore tout à fait fini. Promis je me bouge les fesses…
Donc, la Bolivie :
On est arrivés par Copacabana, qui ne présente pas un grand intérêt. On peut éventuellement aller faire un tour sur l’Isla de la Luna, mais vu qu’on venait de se faire deux iles côté péruvien, ça valait pas le coup. On a donc tiré directement vers La Paz. La Paz est une ville assez étonnante : enclavée au fond d’une vallée, ses rues s’étirent sur les flancs des collines aux alentours. Il n’y a pas vraiment d’édifices historiques, en fait, La Paz c’est un genre de marché géant. Dans tout le centre, il y a des étals sur les trottoirs, où l’on trouve de tout et n’importe (les œufs à côté des scies à métaux, et les fétus de lama à côté de l’artisanat traditionnel). À La Paz, il n’y a pas non plus de prix fixes : dans les échoppes, pas d’étiquette, il faut demander au vendeur (et le prix est pas toujours constant si on demande deux fois de suite). Tout se négocie, surtout si on paye cash On a passé seulement un jour à la Paz parce qu’on voulait ensuite voir le salar de Uyuni, et être de retour à Santiago le 23. Une second jour aurait sans doute valu la peine, ainsi qu’un détour par les villes de Sucre (qui fait partie du patrimoine de l’Humanité UNESCO) et Potosi, ce sera pour un prochain voyage.
Après La Paz, donc, le salar de Uyuni. Toutes les agences de Uyuni (bled sans intérêt servant seulement de point de départ aux tours sur le salar) proposent le même tour, à savoir trois jours en Jeep avec sortie optionelle au Chili (on a choisi cette option). Le premier jour se passe sur la mer de sel, une étendue de 12000 kilomètres carrés (4,6 fois la superficie du Luxembourg) toute sèche. Avant, il y avait la mer, mais des mouvements tectoniques ont isolé cette grande flaque d’eau, qui a ensuite séchée vu qu’elle n’avait aucune rivière pour l’alimenter (la pauvre). La principale industrie du coin est donc la production de sel (on s’en serait douté). Les deux jours suivants se passent dans le désert d’à côté, qui présente des roches taillées par le vent et le sable, des lacs de couleurs, et même des geysers et des sources d’eau chaude. Et donc, le troisième jour, sortie vers San Pedro de Atacama, au Chili. À la frontière, il est strictement interdit d’importer des fruits ou légumes. Et quand je dis strictement, c’est strictement (200 USD la pomme, ou autre fruit). Du coup, comme il me restait un mélange de cacahouètes et de raisins secs, j’ai mis sur ma déclaration de douane que j’avais dans mon sacs des armes de destruction massive fruits et légumes. Apparemment, ça les a pas traumatisé, ils ont révisé tout l’équipage du bus d’avant mais nous on est passés sans rien (juste le sac aux rayons X comme tout le monde). J’ai donc importé au Chili des raisins que j’avais exporté du Chili au Pérou puis en Bolivie (j’espère que les gens de la douane chilienne ne lisent pas mon blog).
San Pedro de Atacama, c’est un petit village sympa où il n’y a pas grand chose, sinon du sable et des maisons blanches. Dans la soirée, on a pris un bus pour Santiago (24h), et ici s’est achevé le voyage!
En deux semaines, 103h de bus tout de même…
Cash pas cache, raisins pas raisons… mais bon, c’est pour faire une remarque 🙂
J’attends avec impatience les photos, surtout qu’avec ton nouvel écran, le tri va se faire les doigts dans le nez 😉
Ah oui raison > raisin, forcément… je comprenais pas. :p
Profite bien des 30°C, ici c’est mistral aujourd’hui.
103h, c’est pas mal !
Ah oui, deux trois fautes de frape s’étaient glissées dans l’article…
Allez, j’essaye de me bouger et de terminer le tri des photos aujourd’hui!
les photos ! les photos !
(pas celle de ton permis hein)
Ils ont peur des grenades ?
Pardon
@Gaspard: bien vu 🙂